Cinéma autochtone, le livre : Cinéastes (autochtones), la souveraineté culturelle en action

Cinéastes (autochtones), la souveraineté culturelle en action

 

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 » Dès ses débuts, le cinéma – et Hollywood au premier chef – a singulièrement façonné l’image des peuples autochtones (Premières Nations, Inuit, Aborigènes…) dans l’imaginaire collectif. L’évolution des moyens techniques et des rapports de domination ont rendu peu à peu possible l’émergence d’autres points de vue. Et depuis plusieurs décennies, les peuples autochtones de par le monde exigent le respect de leur droit à l’autoreprésentation et à l’expression directe, selon leurs propres termes.

Cette histoire longue et tumultueuse de la représentation des peuples autochtones à l’écran est l’histoire d’un art en mouvement et d’une lutte pour reconquérir une identité, filmer et diffuser ses propres histoires afin de rétablir des vérités et de s’octroyer le droit à l’imagination créative et innovante. »

Il manquait un ouvrage de référence sur le cinéma autochtone, le voici, merci à l’auteure et à la maison d’édition Warm de nous l’offrir enfin.

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De la Plume à l’Ecran

Cette association – De la plume à l’écran –  créée en 2008 pour promouvoir le cinéma autochtone et lutter contre les stéréotypes dont les descendants des Premières Nations sont encore victimes. Le festival  Ciné Alter’Natif permet  aux peuples autochtones des Amériques de prendre la parole pour parler de leur propre culture.
Le festival fête cette année également un partenariat de trois ans avec l’association québécoise Wapikoni Mobile « le cinéma qui roule » dont l’objectif consiste à former les jeunes des Premières Nations aux techniques cinématographiques. Depuis les cinq dernières années, 2000 jeunes ont participé à cette formation.

 

De la Plume à l’Ecran

Le festival Cinéma Alter’Natif, dix ans !

Le Festival Ciné Alter’Natif vous invite à célébrer ses dix ans au service des cinémas autochtones :  unique festival européen en son genre, qui présente des films réalisés par des artistes autochtones engagés, réalisateurs de documentaires ou de fictions. La prochaine édition, celle de ses dix ans, débute le 8 octobre à Paris.

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les langues autochtones à l’honneurCapture d’écran 2019-09-26 à 16.04.32
Le 8 octobre à Paris et du 9 au 12 octobre 2019 à Nantes, rejoignez-nous pour découvrir une sélection inédite avec un focus principal « langues autochtones ». Des animations et rétrospectives reviendront également sur les temps forts et les films primés des précédentes éditions.

De la plume à l’écran

Opening The Story Box: Reflections on George Hunt and Franz Boas

New York célèbre la rencontre entre l’anthropologie et l’art des Kwakwa̱ka̱’wakw 

The Story Box: Franz Boas, George Hunt and the Making of Anthropology

Bard Graduate Center Gallery, New York, NY/USA

February 14 – July 7, 2019

 » The Story Box: Franz Boas, George Hunt and the Making of Anthropology explores the hidden histories and complex legacies of one of the most influential books in the field of anthropology, Franz Boas’s The Social Organization and the Secret Societies of the Kwakiutl Indians (1897). Groundbreaking in its holistic detail, this portrait of a Native North American society was the result of Boas’s fieldwork among the Kwakwa̱ka̱’wakw of British Columbia and a collaboration with his Indigenous research partner, George Hunt. Drawing on a Kwakwa̱ka̱’wakw metaphor, Boas imagined his book as a storage box for “laws and stories,” preserving them for science in case the culture vanished under colonial impact.

In fact, the book fails to address three important aspects of its making: Canada’s assimilation policy, which outlawed potlatch ceremonies; the 1893 Chicago World’s Fair, where Boas and Hunt conducted much of their fieldwork; and Hunt’s status as a full co-author. In the early 1920s, Hunt took it upon himself to correct and expand the book, in part by reconnecting hereditary treasures to the families to whom they belong. Hundreds of pages of unpublished revisions were consigned to archives after Boas’s death, examples of which have been reunited with the book for the first time.

The exhibition—with designs by artist Corrine Hunt, a great-granddaughter of George Hunt—features ceremonial objects as well as rare archival photographs, manuscripts, and drawings that shed new light on the book and advance understanding of the ongoing cultural traditions it documents. « 

The Story Box